Éviter d’utiliser des images matricielles pour l’interface

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Choisir le bon format d’image est crucial pour éviter de transporter des octets inutilement et économiser ainsi de la bande passante. Par ailleurs, avec la multiplication des terminaux, des tailles d’écran et l’augmentation de leur résolution, une approche vectorielle doit être privilégiée par rapport à des images matricielles. Grâce à cette bonne pratique, l’interface est indépendante de la résolution de l’écran. On limite donc aussi la dette technique. La première règle consiste à remplacer les images matricielles (GIF, PNG, JPEG, WebP, etc.) par des styles (CSS), des pictos, des glyphes ou des icônes fournis par une webfont ou une police standard. L’internaute n’a ainsi aucune ressource supplémentaire à télécharger. S’il n’est pas possible d’utiliser des CSS ou une police standard (déjà installée sur le terminal de l’internaute), vous pouvez aussi :

• employer une webfont ;
• recourir à une image vectorielle au format standard SVG.

Exemple

Cette image de 198 × 198 pixels pèse :

• 118 Ko dans un format matriciel non compressé ;
• 6,5 Ko en JPEG (compression à 90 %) ;
• 3,8 Ko en PNG ;
• 0,7 Ko en SVG minifié.

Le format vectoriel est, dans ce cas précis, 5 à 10 fois moins lourd qu’un format matriciel tout en pouvant être retaillé à l’infini.

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